Grève victorieuse au casino Barrière d’Enghien-les-Bains : les caissiers centraux obtiennent gain de cause
L’excitation des jeux au casino Barrière d’Enghien-les-Bains est indéniable. Les jets d’eau embellis par des jeux de lumière, la variété de machines à sous, les tables de black-jack, les roulettes… De quoi rendre certains individus aisés complètement accros ! Et le succès est au rendez-vous avec plus de 150 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel. Cependant, si les jeux font le bonheur des joueurs, il semblerait que tout le monde ne bénéficie pas de cette manne financière.
Les employés, ces oubliés de la richesse
Les oubliés de cette manne financière, ce sont les 600 employés du casino Barrière. Leur travail contribue pourtant grandement à la renommée de l’établissement. Le complexe hôtelier, les thermes, les jeux, tout cela repose également sur leurs épaules. Malheureusement, ils se retrouvent souvent oubliés lorsqu’il s’agit de partager les richesses.
La prise de conscience suite à la pandémie
La crise sanitaire du Covid-19 a été un véritable électrochoc pour les employés du casino Barrière. Les longues périodes de fermeture ont fortement impacté leurs salaires, en particulier ceux des caissiers centraux des machines à sous qui dépendaient largement des pourboires. En scrutant de près leurs bulletins de paie, ils ont découvert avec stupeur que la direction ne suivait pas du tout la grille des salaires. Peu importe l’ancienneté et les compétences, tous étaient classés au premier échelon. Une situation inacceptable pour ces employés qui ont décidé de passer à l’action.
La grève comme seul moyen de se faire entendre
Le 9 juillet dernier, tous les caissiers centraux des machines à sous se sont regroupés pour dénoncer le non-respect de la grille des salaires. Une pétition a été signée par tout le service et remise à la direction par le syndicat CGT. Les revendications étaient claires : une augmentation des salaires, une amélioration des perspectives de carrière et une réévaluation régulière pour suivre l’évolution du coût de la vie.
Face à l’absence de prise en considération de leurs revendications, les employés ont décidé de hausser le ton. Le 13 juillet, ils ont érigé leur piquet de grève en face de l’entrée principale du casino Barrière. Un barnum et des drapeaux aux couleurs de la CGT ont symbolisé leur détermination. Pendant six jours, ils se sont relayés pour maintenir ce piquet 24 heures sur 24.
La direction forcée à négocier
La grève a eu un impact considérable sur le casino Barrière. En effet, sans les caissiers, le fonctionnement de la salle des machines à sous était ralenti. Les millions d’euros en jeu s’évanouissaient, et cela devenait intenable pour la direction. Elle a donc été contrainte de s’asseoir à la table des négociations.
Le 18 juillet, après six jours de grève, les employés ont enfin obtenu gain de cause. Ils ont vu leur statut passer du rôle d’employés à celui d’agents de maîtrise, avec une augmentation de salaire individuelle mensuelle allant de 100 à 350 euros selon leur ancienneté. Une victoire pour les grévistes qui ont montré leur résilience et leur détermination.
Une lutte qui inspire
La grève au casino Barrière d’Enghien-les-Bains est une véritable source d’inspiration pour tous les employés du secteur. Elle encourage les autres travailleurs des casinos en France à revendiquer des augmentations salariales et de meilleures conditions de travail. Les employeurs de ce secteur ont été prévenus : les employés n’hésiteront plus à se mobiliser pour défendre leurs droits.
Alors, si vous êtes un joueur régulier au casino, pensez à tous ces employés qui se battent pour obtenir une rémunération plus équitable. Après tout, sans eux, le frisson des jeux ne serait pas le même. Alors n’hésitez plus, soutenez-les dans leur lutte pour la justice et le partage des richesses. En somme, une lutte qui rappelle à tous que dans le monde du casino, la chance ne sourit pas toujours aux employés, mais ensemble, ils peuvent faire bouger les choses.