200 millionaires en 2023, une politique des jeux en 2024 !
Résumé
Lénergie ludique, une source de financement puissante, pérenne, difficile à estimer car sans doute inépuisable, pourrait être davantage exploitée dans le cadre dune nouvelle Politique Des Jeux, nationale, ambitieuse, démocratique, généreuse, redistributrice Elle pourrait concerner tous les opérateurs – et pas seulement la FDJ – mais également les millions de joueurs Au moment où lANJ – autorité administrative indépendante (AAI) – multiplie les mesures liberticides néo prohibitionnistes, sous la domination de la doxa du jeu pathologie maladie, qui a terme ne peut que tuer la poule aux ufs dor, déstabiliser les différentes filières de léconomie ludique ; la représentation nationale ,dans toute sa diversité, doit se saisir de ce noble dessein qui ne peut être mise en place par une AAI sous influence.
Cela lui permettrait de renouer avec lhistoire des loteries tout en renouant avec sa propre histoire. En ce début dannée, souhaitons que la France se dote enfin, dune Politique Des jeux Nationale transparente, redistributrice, qui inclut tous les opérateurs mais aussi les millions de joueurs. Ils en sont déjà les uniques financeurs, ils devraient en être logiquement peu ou prou les décideurs. Cette politique ne saurait rester durablement sous le joug néo-prohibitionniste et liberticide de lANJ et de la doxa du jeu pathologie maladie.
Un impôt ludique pour le bien commun
Certes, la représentation nationale a un peu repris la main sur lANJ ces derniers mois (*) Mais à limage du jeu Mission Patrimoine, limpôt ludique, cet impôt démocratique (**) – car volontaire et indolore pour les non joueurs – pourrait davantage profiter à lintérêt général, sil était intégré dans un grand dessein politique, économique, culturel, tout en renouant avec la riche histoire des jeux de hasard. Notre pays pourrait par exemple pour diminuer sa dette de plus de 3000 milliards, lancer une méga loterie, comme le font les Américains avec Powerball, Méga Millions et comme le perpétuent les Espagnols depuis 1812 avec la Loteria de Navidad. Un pactole digne de Crésus assurerait son succès.
La loterie Power Ball a atteint 1,55 milliards ; le Gordo (le gros lot)de la loterie de Noël espagnole est monté à 2,6 milliards ) Lexemple du livret A démontre que les Français répondent avec enthousiasme, quand Bercy mène une politique des taux attrayante en matière dépargne. En 2023, nos concitoyens ont déposé volontairement la somme fabuleuse de 39,91 milliards sur le Livret A et le LDDS, un record historique. Conséquence de ce cercle vertueux, ils ont récoltés 15 milliards dintérêts en janvier 2024 et lencours total du livret est désormais de 564, 9 milliards. (il était de 367 en 2013) Il pourrait en être de même en matière de jeux (méga loterie, taux de retour aux joueurs (trj) attractif )
Une histoire de solidarité
En relançant l’impôt ludique, l’État ne ferait que renouer avec l’histoire. Les loteries importées d’Italie par Casanova ont fait rentrer de l’argent dans les caisses publiques. Les révolutionnaires de 1789 ont transformé la Loterie royale en Loterie nationale. La manne ludique a aidé les gueules cassées de la Grande Guerre. En 1933, les parlementaires ont réintroduit la Loterie pour lutter contre les calamités agricoles. Dans toutes ces époques, le jeu n’était pas synonyme d’addiction comme le serine lANJ mais de solidarité.
Comme l’a précisé le professeur Pierre TREMBLAY(Université du Québec, Montréal), » l’exploitation par les États des jeux de hasard est un phénomène universel dont la finalité originelle est humanitaire et vise le développement du bien commun. » LÉtat cherche de largent les français aussi ! Bercy ne souhaite pas augmenter limpôt, le joueur accepte de payer limpôt ludique de manière volontaire ! Alors quest-ce quon attend pour être heureux !?